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Région Autonome : une administration de plus en plus répandue ?

By on 5 juillet 2021
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Le Québec veut que le statut de nation soit reconnu — avec son propre drapeau emoji — et devenir ainsi une région autonome.

Qu’est-il arrivé ? :

Une nation et un pays ne sont pas toujours la même chose.

Le Québec est une province du pays du Canada. Mais le Québec parle une langue différente, le français, et a sa propre culture et son histoire.

Cela en fait une nation dans un pays.

Région Autonome : un nouveau concept ?

Cela ne veut pas nécessairement dire que le Québec veut une indépendance totale du Canada. Mais cela ne le dérangerait pas d’avoir plus d’autonomie sur ses propres affaires et une plus grande reconnaissance de son statut de nation unique parmi les provinces canadiennes.

Le dernier effort de la législature du Québec consistait à adopter une motion unanime pour créer un emoji du drapeau du Québec dès que possible.

Les émojis sont les petites icônes et les smileys qui peuvent accompagner les SMS et les e-mails. Et, comme le note la législature, d’autres nations avec un certain niveau d’autonomie par rapport au gouvernement plus large, comme la Catalogne et l’Écosse, ont déjà leur propre drapeau emoji.

La motion reconnaît « l’importance pour le Québec d’avoir son identité visuelle distincte dans toutes les facettes du cyberespace », et donc « de déposer une demande auprès du Consortium Unicode, l’organisme responsable de la gestion des émojis sur les principales plateformes mondiales, pour ajouter le drapeau du Québec à la banque d’emoji dès que possible.

Région Autonome : est-ce dû à une différence culturelle ?

Cependant, ce n’est pas le seul, ni le plus sérieux, effort du Québec pour être reconnu comme une nation.

Le projet de loi 96 à l’Assemblée législative du Québec ajusterait la Constitution du Québec pour dire « Les Québécois forment une nation » et « Le français sera la seule langue officielle du Québec. C’est aussi la langue commune de la nation québécoise. »

Qu’est-ce que cela signifie :

Le Québec fait partie d’un continuum de régions à travers le monde cherchant un certain niveau d’indépendance par rapport à l’ensemble politique plus large dont il fait partie.

Le Québec semble plus soucieux de préserver son autonomie culturelle et nationale que d’acquérir une indépendance politique et gouvernementale totale.

Vers une décentralisation du pouvoir ?

En avril, nous avons discuté des mouvements pour une indépendance gouvernementale totale au Texas, en Catalogne, en Écosse et à West Cape, en Afrique du Sud.

Tous ces mouvements visent à décentraliser le pouvoir et à le rapprocher du niveau local.

Et la force des régions autonomes pourrait servir de plan B pour maintenir l’ordre social si (ou quand) les dépenses irresponsables et les politiques monétaires de la plupart des gouvernements centralisés provoquent le chaos.

Que pouvez-vous faire à ce sujet ? :

Il existe un certain nombre de «régions autonomes» sur terre qui appartiennent à de plus grands pays, mais qui bénéficient toujours de divers degrés d’autonomie.

Par exemple, les Bermudes sont un territoire britannique d’outre-mer et les citoyens ont un passeport britannique, mais il est autonome en dehors de l’armée, des relations internationales et de certains tribunaux.

Porto Rico est un autre exemple de région autonome. C’est un territoire des États-Unis, mais qui établit ses propres lois fiscales, c’est pourquoi il peut offrir des incitations fiscales incroyables qui ne sont disponibles nulle part ailleurs pour les Américains.

Les États-nations seront de moins en moins utiles

Un autre livre intéressant à lire pour mieux comprendre les changements géopolitiques à venir est The Sovereign Individual: Mastering the Transition to the Information Age, de James Dale Davidson et Lord William Rees-Mogg.

Publié en 1997, le livre prédit le déclin et la dissolution de l’État-nation alors que le monde passe de l’ère industrielle à l’ère de l’information.

À l’ère industrielle, avec des capitaux parqués dans des usines immobiles, de puissants États-nations étaient utiles pour maintenir une stabilité suffisante pour augmenter la production économique.

Cependant, à l’ère naissante de l’information, les personnes et le capital sont beaucoup plus mobiles et moins susceptibles d’être pillés, par le gouvernement ou les criminels.

Au lieu de cela, la richesse est liée aux technologies de l’information et à la micro-informatique. Déjà les nomades numériques et les travailleurs indépendants de la localisation profitent de leur mobilité pour choisir les meilleures juridictions.

L’un des aspects les plus importants d’un plan B est de choisir délibérément l’endroit où vous voulez vivre, en fonction du mode de vie, des libertés, des impôts et des lois qui vous seront le plus avantageux.

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Ancien responsable du service défense et sécurité informatique d'une administration territoriale. Coach, formateur en stratégies de défense et d'attaque, auteur de best-sellers, conférencier. Jean-Luc NOE collabore avec de grands physiciens tels que le Professeur Attila Krasznahorkay, nominé au prix Nobel de Physique 2020.

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